L'Église Saint-Jean Baptiste
L'Église Saint-Jean Baptiste se situe à Hillion bourg.
L'origine romane (fin du XIe siècle) de l’église est attestée par la présence de fenêtres bouchées lors de sa transformation à la fin du XIVe siècle. La conception de l’église romane est du type croix latine a courts transepts. Elle comportait une tour clocher située à la croisée du transept.
Après la guerre de succession de Bretagne (1341-1365), la prospérité revenant, l’église a été agrandie à la fin du XIVe siècle et dans la 1ère moitié du XVe siècle : extension du choeur, création de deux bas-côtés, déplacement du pignon occidental avec dégagement d’un narthex), extension du bras sud du transept, reconstruction de la tour. L’édifice est non seulement religieux, mais il jour un rôle défensif : tour de guet utilisée pendant la guerre de succession par les anglais, avec présence d’archères, dont l’une est visible à l’extérieur du mur sud, côté ouest.
Les seigneurs de Plédran construisent au début du XVe siècle une chapelle côté sud, au niveau du chœur, avec porte d’entrée privée, tribune, enfeu et chancel. Le contrefort soutenant l'angle nord-ouest de la tour a été construit en 1625 en raison de tassements du sol. Une nouvelle sacristie fut construite en 1684, au sud-est de l’édifice. Les ouvertures des murs sud et nord ont été restaurées au XIXe siècle (encadrement des baies).
La grande verrière (7 m x 2,7 m) située au chevet Est est constituée d’un fenestrage à quatre lancettes, avec tympan ajouré d’un grand médaillon, entouré de six plus petits. Le vitrail est l’œuvre de Steinheil, peintre verrier très connu, auteur de nombreux vitraux, notamment à Notre Dame de Paris, la Sainte Chapelle, les cathédrales de Chartres et Bourges
Le transept sud est doté d’une grande verrière de même conception que celle du choeur. Le vitrail est l’oeuvre de Hubert de Sainte Marie, auteur de nombreux vitraux dans les années 1950 dans toute la Bretagne. Ses dessins sont stylisés, ses couleurs sont éclatantes.
On note la présence de nombreuses pierres tombales, dont certaines sculptées. Un « trésor » regroupant des reliques et objets religieux est exposé dans le transept nord, sous haute surveillance.
Eglise inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1970.
Ouverte annuellement de 10h à 18h (en hiver) ou 19h (en été)
L'Église Saint-Ronan
L'Église Saint-Ronan se situe à Saint-René bourg.
Cette église a été construite de 1872 à 1875 pour remplacer une ancienne chapelle datant de 1576 (et probablement d’origine plus ancienne) devenue vétuste et trop petite pour assumer son rôle d’église paroissiale. Elle est dédiée à Saint Ronan, moine originaire d’Irlande, venu s’installer en Cornouaille (Locronan) puis, selon la tradition, dans un ermitage sur le site de Saint René (dénommé Saint Ronan jusqu’au début du XVIIe siècle), où il mourut.
Église construite en granite sur un plan en croix latine comprenant une nef simple.
Chapelle Saint-Laurent
La chapelle Saint-Laurent se situe au lieu dit "Les Ponts-Neufs"
La chapelle a été construite en 1572. Son pignon a été réédifié en 1629 puis restaurée en 1931, et de nouveau à la fin du XXe siècle.
L’emplacement de cette chapelle est à rapprocher de l’existence au Moyen-Age d’une foire de St Laurent aux Ponts-Neufs. Chapelle de plan rectangulaire, à vaisseau unique. Le pignon occidental, surmonté d'un clocheton couronné d'une croix de granite, est percé d'une porte en arc brisé moulurée.
Chapelle des Marais
Cette chapelle se situe dans le domaine privé du Chateau des Marais, elle n'est pas visitable.
Cette chapelle remplace un édifice plus ancien dédié à saint Yves et construit par Guillaume de Tournemine qui, s’étant aventuré sur les grèves d’Hillion, allait être englouti, lorsqu’il se voua à saint Yves et fut sauvé. En reconnaissance, il éleva, vers 1330, la chapelle Saint-Yves des Marais. Chapelle construite sur un plan rectangulaire simple. Porte de style gothique flamboyant.
Croix de Bon Abri
La croix se situe au lieu dit "La vielle Croix".
Calvaire datant de la 2e moitié du XVIe siècle, situé route de la Grandville, à l'entrée de la rabine conduisant au manoir de Bonabry. Des anges soutiennent de leurs ailes les scènes du Calvaire (Christ en croix entouré des deux larrons côté face ; Vierge de Pitié, saint Jean et sainte Madeleine au revers) et tiennent à gauche et à droite des écus aux armes d'Adrien du Fay et de Catherine Madeuc mariés en 1567. Classé aux Monuments Historiques en 1951.